Bienvenue sur le blog

Conçu avec comme objectif de venir en aide de manière concrète au peuple palestinien, le blog se verra ajouter des liens vers des associations humanitaires qui oeuvrent en faveur du peuple palestinien et spécialement de l'enfance palestinienne et de l'éducation et de la culture. J'espère que vous prendrez plaisir à lire les poèmes et que vous en profiterez pour découvrir les nombreux projets menés. Je recherche des poèmes écrits en français en relation avec la Palestine.

jeudi 23 juin 2016

Poème pour la Paix

Selon que l’on soit d’ici, ou de là
y’a-t-il différentes façons
de courir
écrasé par la peur
de ne plus voir
les siens
ainsi que
les pierres
de sa maison
engloutis par la fumée
et les flammes
Selon que l’on soit d’ici, ou de là
es-ce que l’avenir à une façon
différente d’être fracturée
mutilée
sous les gravas
qui ensevelissent le hummus
ou le maklouba
es-ce que le verre
des fenêtres
donnant
sur le soleil
et le ciel bleu
 du Néguev
s’insère différemment dans la peau
après une explosion
Selon que l’on soit d’ici, ou de là
Es-ce que le métal
des roquettes ou des missiles
fait plus ou moins mal
quand il s’abat
devant les yeux
quand il frappe la chair
Selon que l’on soit d’ici, ou de là
Es-ce que le sang a une couleur différente
quand il coule
des corps broyés
sur la terre
entre Mer Méditerranée et
Jourdain
Selon que l’on soit d’ici, ou de là
Je ne comprends rien
à ces cris
à ces hurlements
à ces paroles
à ces drapeaux
à ces discours
à ces appels
à la mort

ChristopheBregaint@poesiemuziketc

Gaza, la rebelle


Gaza, la rebelle de Ziad Meddoukh (recueil  poèmes d'espoir dans la douleur)



http://www.scribest.fr/article-121-poemes-d-espoir-dans-la-douleur

Ziad Medoukh gagne le premier prix de la poésie francophone 2016


"Rester attentif aux textes qui éveillent les consciences et donner la parole à ceux que l’on 
n’entend pas assez. " (droits réservés)






Ziad Medoukh est né à Gaza en 1966. Il a suivi des études de didactique du français à l’université de Paris VIII où il obtient en 2009 un doctorat en Sciences du langage.
Professeur de français et responsable du Département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, coordinateur du Centre de la paix de cette université, il est aussi écrivain et poète d’expression francophone dont la voix est largement relayée par les réseaux de solidarité.
Attaché aux principes de démocratie, de liberté, défenseur des droits de l’homme, de justice et de paix, porte-parole infatigable de la francophonie à Gaza, Ziad Medoukh a été fait Chevalier de l’Ordre des palmes académiques de la République française en 2011. Il est le premier citoyen palestinien à obtenir cette distinction.
Pacifiste revendiqué dans ses poèmes, il est nommé en 2014 « Ambassadeur de la Paix » par le Cercle universel franco-suisse de Lausanne, ce dernier mettant en 2015 l’accent sur son travail pédagogique par la mise en place d’un programme de soutien psychologique pour les enfants traumatisés suite à l’atta- que israélienne meurtrière de l’été 2014 sur la Bande de Gaza.
Malgré un contexte de blocus inhumain qui perdure, Ziad Medoukh poursuit son travail et son engagement auprès des jeunes. (extrait de http://www.scribest.fr/article-121-poemes-d-espoir-dans-la-douleur )




 article extrait de (http://www.palestine-solidarite.org/actualite.ziad_medoukh.290516.htm

Ziad Medoukh, directeur du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza en Palestine, poète et écrivain d’expression française, a gagné le premier prix de la poésie francophone lors du Concours Europoésie 2016.

Il a gagné le premier Prix de la Francophonie de ce Concours international  organisé par l’association "Rencontres Européennes-Europoésie".

Le lauréat  palestinien figure parmi 200 participants venus de 40 pays.

Ziad Medoukh  a déjà publié quatre recueils de poèmes en français sur Gaza et la Palestine, trois en France et un au Québec.

Son dernier recueil «  Poème d’espoir dans la douleur »  est sorti en février 2016 chez Scribest en France.

Ses poèmes sont considérés par le jury comme un cri libre et intense qui s’élève au-dessus des murs et du blocus de la honte. Ses mots sont universels de vérité et de sagesse. C’est la plume palestinienne de la paix  qui montre la dignité et le courage d’un peuple résistant.

Cette récompense est certes une reconnaissance de son talent poétique, mais aussi, celle de son engagement auprès des jeunes de Gaza, et surtout, celle de la noblesse de la cause palestinienne. Elle montre l’importance de la poésie et de la culture dans la résistance en Palestine.

Le poète palestinien sera invité à la  cérémonie de la remise des prix de ce Concours européen en juin 2016 à Paris.  Mais hélas,  il  ne pourra   pas  sortir de Gaza,  à cause du blocus israélien et de la fermeture des frontières qui relient Gaza à l’extérieur. Il restera bloqué dans sa prison à ciel ouvert, comme toute la population civile de cette région sous blocus israélien depuis plus de neuf ans.
Il est très difficile d’imaginer qu’en 2016, il y ait toujours  un peuple, tout un peuple enfermé, encerclé, interdit de sortir de son pays, et occupé. Quelle injustice !
Le lauréat palestinien demandera à un de ses amis parisiens de lire ses poèmes ,et de recevoir lors de cette cérémonie la médaille , la coupe, et le diplôme de la Francophonie  qui lui sont destinés .Il enverra un mot qui y sera lu , un mot qui traversera les frontières et  s’élèvera au-dessus du blocus de la honte imposé par les forces de l’occupation israélienne sur plus de deux  millions Palestiniens de Gaza, sous le regard d’un monde qui se dit libre, mais qui sait et se tait.

Ziad Medoukh remercie de leur soutien tous les amis et solidaires, partout dans le monde . Il poursuivra son combat avec ses mots, sa poésie et sa plume pour la levée du blocus israélien, pour la liberté de la Palestine, et pour une paix durable qui passera avant tout par la justice.

Association Rencontres Européennes-Europoésie – 21 rue Robert Degert 94400 Vitry-sur-Seine


PALMARES CONCOURS EUROPOESIE 2016


PRIX DE LA FRANCOPHONIE

   1er Prix     :  Ziad MEDOUKH (Gaza – Palestine)
   2ème Prix  : Michelle HOURANI (Arabie Saoudite)
   3ème Prix : Mathe KISUGHU  (République Démocratique du Congo)
Diplôme d’honneur : Abdallah Quinten (Algérie), Nacira Brahmi (Algérie), Lise Ouellette (Québec-Canada)

Olivia Elias

Olivia Élias, poète, est née à Haïfa. Son parcours est emblématique de celui de nombreux membres de la diaspora palestinienne. Elle a vécu à Beyrouth, où sa famille s’était réfugiée, puis à Montréal, où elle a effectué ses études universitaires et enseigné les sciences économiques. Elle réside à Paris depuis le début des années 1980.
Elle a toujours écrit, mais n’a publié que tardivement. En mai 2013 paraît son premier recueil de poèmes Je suis de cette bande de sable, suivi en 2015 par L’Espoir pour seule protection (publié par les Editions Alfabarre avec une préface de Philippe Tancelin, poète et directeur de la collection « Les poètes des cinq continents » chez L’Harmattan).

Son prochain recueil, " Moi du pays de la beauté". L’histoire personnelle de l’auteure s’y mêle à l’histoire collective d’un peuple dépossédé, cheminant sur les chemins de l’exil serré sous "le manteau d’oliviers et de collines" de Palestine. "Palestine qui tombe et se relève et, à mesure qu’elle subit, devient éternelle".

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mercredi 8 juin 2016

Papa est parti

Papa est parti, il a embrassé la tête voilée de maman
Dans son coeur il mit l'innocence
Et pour la dernière fois il m'a dit je t'aime mon enfant

Papa est parti, sur sa tête l'écharpe palestinienne
Dans son coeur il mit le courage
Et pour la dernière fois il a mis sa main dans la mienne

Papa est parti, il a chargé son grand arme
Dans son coeur il mit la force
Et pour la dernière fois il me confia une larme

Et Papa est parti, Palestinien pour la vie...
Papa ne t'inquiète pas, Je serai toujours fier

Papa est parti, ce Papa dont j'étais si fier
Papa est parti, ce Papa destiné à la guerre
Papa est parti, ce Papa qu'on a offert à la terre
Papa est parti, laissant derrière lui moi et ma mère

Papa est parti, Palestinien pour la vie...
Papa ne t'inquiète pas, Je serai toujours fier.


Rédigé par Mashallah

Palestine

Palestine,
Je distinguais un monde
Où l'air respiré est douleur
Je distinguais un monde
Où le gouverneur est courage

Palestine,

S'ils savaient, que tu es une rose assoiffée
Par le sang de tes martyrs
Tu es arrosée
Ils ne tueront plus jamais
Palestine,
S'ils savaient, que le sang qu'ils font couleur
Arrose ta terre, fait naître la force
La résistance, la volonté
Ils ne tueront plus jamais
Palestine,
S'ils savaient, qu'avec la souffrance
Qu'il créent, dont ils se distraient
Sont en train de creuser, nos coeurs, leurs tombes
Il ne tueront plus jamais
Palestine,
S'ils savaient qu'opprimer
N'a jamais dominé
Je dominerai jamais
Ils ne tueront plus jamais
Palestine,
S'ils savaient que le jour juré
Viendrait sûrement
Qu'ils payeront durement
Ils ne tueront plus jamais

Palestine,

L'enfant qui crie : «Pierre défends-moi
Pierre, venge-moi
Palestine je te libérerai
Mon drapeau j'honorerai»
Palestine,

On pleure à ton malheur
On sourit à ta lumière
On est avec toi coeur et âme
On applaudira bientôt ta gloire
.

Rédigé par Mashallah

Si vous saviez

Si vous saviez...

Aujourd'hui, 4 morts
Hier, 3 morts
Et demain, combien y en aura t il ?
Combien encore?
Derrière ma télé, je suis trop tranquille
Sur mon canapé, je ne crains pas les missiles

Si vous saviez...

Une mère et son enfant, elle le tient dans ses bras
Les gens vont, ici et là
Dans les débris et les gravats
leurs maisons écroulées, totalement épuisés
Le soleil est tombé, et ils restent éveillés

Si vous saviez...

Une horde de policier, au qui vive, prêt à tirer
Des hommes, des femmes, des enfants
Un homme s'est levé
Un home s'est levé et a protesté en parlant de liberté.
Il s'est fait tué.

Si vous saviez ...

Ici, on profite de la vie, là bas on remercie Dieu
Ici, on dort bien la nuit, là bas on prie Dieu
Ici, on mange bien, là bas on jeûne en Son Nom
Ici, tout est permis, là bas on se bat pour Lui

Si tu savais comme je t'aime Ô Palestine

Si vous saviez comme je vous aime Ô peuple de Palestine

auteure inconnue 

Il était jeune, à peine 16 ans

Sur sa tête son écharpe,

Et dans son coeur sa Foi,

Il était jeune, à peine 16 ans,

Fiancé à ses pierres,

Il combattait pour sa terre,

Il était jeune, à peine 16 ans,

Marié a la haine depuis le berceau,

Il préparait la vengeance dans son cerveau,

Il était jeune, à peine 16 ans,
Ni peur de mourir, ni peur de vivre,

Il était ivre de conquérir,

Il était jeune, à peine 16 ans,
Sa vie n'était qu'hiver jamais il goutta au printemps,

Son seul désir, mourir dans le sentier des Combattants,

Il était jeune, à peine 16 ans,

Il prit l'arme, censura le drame,

Embrassa sa mère noyé de larmes,

Il était jeune, à peine 16 ans,
Il embrassa les mains de son père,

Fit sa dernière prière et se voua a la guerre,

Il était jeune, à peine 16 ans,
Il mourut dans le pays des Martyrs,

L'ennemi le tua, il était l'heure de partir,

Il était jeune, à peine 16 ans,
Enfants plongé dans le Dine,

Mourut digne pour sa Palestine,

Il était jeune, à peine 16 ans,
Il était jeune...

Et pourtant...

Rédigé par Mashallah

Il y a 10 ans

Des années se sont écoulées
Trop de larmes ont coulés
Que d’innocents massacrés
Sur cette terre sacrée

Tant d'accords on été signés
Autant de concessions faites
Défaites après défaites
Nous voilà tous indignés!


Pionniers des droits de l’homme, vers où ?
Un peuple est meurtri sous les verrous
Ô Palestine bien aimée
Nous voilà bien désarmés!

Alors, devant ma télé, loin de l’ennemi, j'explose
En voyant ces images que l’on expose
Impuissant, je te dédie tout de même
Mes larmes et ce modeste poème.
Rédigé par Fadoua